Le sport et le monde du travail sont liés. Il n’est pas difficile de trouver un homme ou une femme qui vient de quitter le rugby pour travailler dans l’industrie. Ce sont des compétences aussi bien dans le monde du sport que dans l’espace professionnel. Vous n’avez pas besoin d’être un capitaine qui dirige votre équipe de rugby pour pouvoir vous positionner en tant que leader dans l’équipe d’un entrepreneur. Dans son blog, Benoit Levilloux fait part de son expertise dans ce champ.
Les compétences acquises à s’occuper de soi, à prendre soin de son état physique, à s’affronter ou à rivaliser avec les autres, que l’on acquiert en faisant du sport, contribuent toutes largement à développer des compétences essentielles à notre vie professionnelle : compétences en communication, capacité à gérer les autres ou gérer son temps.
Un contexte complexe dans le monde du travail et dans la pratique du sport
Avant la modernité, le système préindustriel dominant était le travail par cœur. Ce travail était répétitif et divisé en une seule tâche pour chaque minute de production tout au long de la journée, par exemple quelqu’un ne ferait que brasser ou couper plutôt que faire défiler ou tanner.
Le passage du système préindustriel au système industriel a augmenté les heures de production non fixes et la productivité horaire, déclenchant des problèmes sociaux causés par des formes aberrantes d’heures supplémentaires et de surmenage.
Le football devient généralement un sujet de discussion à la télévision ou peut-être que les gens le désignent comme un moyen de dépense sociale. De la même manière, au travail, nous abordons généralement des problèmes liés à la gestion quotidienne du personnel, sans cesser de penser que le football peut également être une bonne source d’inspiration.
Il y a beaucoup de liens et de points communs entre le monde du sport et celui de l’entreprise, mais ce sont deux mondes complètement différents où l’on retrouve un style interpersonnel équipotentiel et des préjugés spécifiques qui peuvent aller du pareil au jeu. Fondamentalement, l’expression « sport is work » résumerait le mieux tous les aspects dans lesquels il existe des similitudes avec le monde de la gestion des opérations.
Le métier de sportif comme le travail professionnel demandent de l’exercice physique, des efforts quotidiens de la part de leurs salariés soit en tant qu’athlète professionnel soit en tant que personne travaillant neuf heures par jour.
Des points similaires indéniables
Les travailleurs devront avoir à la fois des qualités physiques, stratégiques et émotionnelles s’ils veulent réussir sur le marché, tout comme dans le sport.
* Compétences physiques : Force, souplesse, endurance
* Compétences stratégiques : résolution créative de problèmes, raisonnement décisif
*Qualités émotionnelles : Compétences relationnelles et managériales différenciées Il s’agit de compétences transversales, chaque critère proposé étant nécessaire dans le monde du travail.
Les liens entre le monde du sport et celui de l’entreprise sont variés et dépendent des cas particuliers. Il peut y avoir des liens avec le travail d’équipe, la stratégie et la créativité pour ceux qui pratiquent des sports et des qualités similaires pour ceux qui travaillent dans le domaine du marketing ou de la publicité. Ces points sont souvent très positifs pour l’un ou l’autre domaine, mais certaines organisations sportives sont également confrontées à un certain nombre de problèmes en ce qui concerne le traitement de leur personnel.
Des valeurs, compétences et nécessités transversales
En ce qui concerne l’emploi (et les exigences du travail), quiconque vit dans notre monde contemporain et est impliqué dans un environnement professionnel a des points communs avec le sport. Les qualités et compétences spécifiques, liées à l’efficacité et au sérieux, requises lorsque l’on est en événement sportif ou au travail, sont transversales.
Un autre point intéressant est de savoir comment le sport peut être considéré comme une industrie économique en soi. L’impact économique du sport va du sport du tennis avec les joueurs de tennis possèdent des marques de sport individuelles à celui de la concurrence commerciale : des règles strictes régissant les paris sportifs professionnels [dans divers pays] aux demandes de bourse plus scientifiques pour le commerce d’événements sportifs. Par ailleurs, certains auteurs préconisent que « si ces métiers peuvent être considérés comme des formes de travail, alors l’analyse quantitative de leurs pratiques pendant et après la formation pourrait alimenter des recherches en comportement organisationnel sur des emplois types ».
Une partie du sport et du travail sont liés l’un à l’autre. Les liens les plus courants sont qu’ils offrent tous les deux un certain ensemble de compétences, mais ce lien aide toutes les parties. De plus, le monde du travail pourrait être une évasion positive pour certains athlètes et vice versa.