La très grande majorité des Français consomment du pain presque tous les jours. En ouvrant une boulangerie, un artisan a donc choisi de miser sur une profession pérenne. Formation, choix de la localisation, volume de l’investissement, règles d’hygiène, que faut-il savoir avant de se lancer dans l’aventure ? Eléments de réponse dans cet article.
La qualification pour ouvrir une boulangerie
La question de la formation est très importante, et il convient d’y réfléchir avant de se rendre dans un magasin de meuble boulangerie Haute Savoie si on projette d’ouvrir son commerce à Annecy, Annemasse, par exemple. Le chef d’entreprise, son conjoint collaborateur ou l’un de ses employés doit avoir une qualification de boulanger-pâtissier : bac pro, brevet professionnel ou encore Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). A défaut, il peut justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans un pays de l’Union européenne. Ainsi, on peut parfaitement ouvrir une boulangerie sans diplôme. Un stage de préparation à l’installation qui comprend trente heures de formation en gestion est cependant indispensable pour pouvoir s’inscrire au Répertoire des métiers.
Le personnel à recruter
Il faut aussi penser aux contraintes avant de contacter un fournisseur de meuble boulangerie Haute Savoie pour une boutique à Thonon-les-Bains ou Cluses par exemple. Pour tenir une boulangerie, il faut au moins deux personnes qui ont des compétences complémentaires : l’artisan boulanger et le vendeur. En outre, la nature de l’activité et les horaires d’ouverture doivent aussi être examinées à tête reposée, car elles peuvent amener le chef d’entreprise à embaucher du personnel supplémentaire, notamment pâtissier ou chocolatier.
Les normes d’hygiène et de sécurité
La boulangerie est une activité alimentaire. Le dirigeant de l’entreprise doit donc s’assurer de la traçabilité des matières premières qu’il achète ou transforme, avant de contacter un expert en conception de meuble de boulangerie. Il doit aussi se conformer à la réglementation française et européenne régissant les métiers de la bouche. D’un autre côté, en plus du respect des règles concernant les établissements recevant du public, un boulanger doit observer les règles inhérentes au commerce, notamment en affichant le prix qu’il pratique sur chaque produit. S’il peut fixer ses prix librement, il lui est interdit de vendre à perte.
Les spécificités fiscales
Il est important de savoir que quatre taux de TVA existent dans le secteur avant même de contacter un vendeur de meuble de boulangerie. Le taux applicable est de 5,5% pour les pains, les viennoiseries, les pâtisseries et les boissons non alcoolisées. Pour ces dernières, il est de 10% s’ils sont consommés sur place. Le taux est de 5,5% pour le chocolat noirs, les bonbons au chocolat et les glaces vendues conditionnées. Pour les produits salés comme les pizzas, les quiches ou encore les sandwiches, il est 10 % quel que soit le lieu de consommation, et de 20% pour les autres produits, y compris les confiseries.
Etude du marché local
Avant de s’installer et d’acheter des meubles de boulangerie et des équipements coûteux, il est impératif de faire une étude de marché en analysant les forces et les faiblesses de ses futurs concurrents. Ce sont naturellement les autres boulangers-pâtissiers, mais également les grandes surfaces qui proposent des prix très attractifs. Cela peut impacter fortement le chiffre d’affaires et priver l’entrepreneur d’une partie de sa clientèle. Il doit aussi définir précisément son projet : création de boulangerie ou reprise, avec ou sans salon de thé… En effet, tous les commerces n’ont pas la même rentabilité. Et même s’il ne prévoit pas d’emprunter, un futur boulanger doit réaliser un business plan pour étudier tous les facteurs et se poser les bonnes questions. L’investissement de départ est d’environ 150 000 euros, sans les prix du local.